Quatrième de
couverture : Si Molière est le plus universel des écrivains français,
il le doit au rayonnement originel de l’art théâtral, dont il domine l’histoire
en compagnie de Shakespeare ; Bien qu’il ait toujours affirmé que ses
pièces étaient écrites pour être jouées, la splendeur incorruptible de son
texte consacre la primauté de l’écrit dans la tradition occidentale.
Après treize ans de péripéties et d’errances à travers la
France, de Pézenas à Lyon, la charrette de l’Illustre-Théâtre revient à Paris
afin de livrer une ultime bataille. Encore treize ans, et Molière, pitre blême,
vomit le sang sur son plastron blanc, en plein théâtre, seul avec son public,
loin du carnaval monarchique dont un Florentin aux dents longues « a
réussi à le faire écarter ». La vie et l’œuvre de Molière sont inhérentes à l’histoire du théâtre dans ce qu’elle a de plus
essentiel. Raconter le théâtre, c’est aussi raconter Molière.